Mansour Eddahbi - Hôtel luxueux - Revenir aux essentiels de Marrakech Al Bahja

Sabâatou rijal 

Ce sont les sept saints enterrés à Marrakech, savants réputés en théologie et mystiques soufis. Ils sont vénérés et un pèlerinage sur sept jours permet de solliciter leur baraka. Cette ziara suit un calendrier précis dont le parcours circulaire à travers la médina part du sud-est et ramène au sud-ouest. 

Mardi est le jour de la visite à la sépulture de Sidi Youssef Ben Ali à Bab Aghmat, mercredi est dévolu à Cadi Ayyad Ben Moussad près de Bab Aylen, jeudi est consacré à Sidi Bel Abbès Sebti, considéré comme le saint patron de la ville et inhumé près de Bab Taghzout, vendredi correspond au recueillement sur la tombe de Sidi Ben Slimane al Jazouli dans la zaouïa jazoulia, en médina, samedi est réservé à Sidi Abdelaziz Tebbaâ près de la mosquée Ben Youssef, non loin de la place Jamaâ al Fna, dimanche est honoré Sidi Abdellah El Ghazouani, aussi connu sous le nom de Moul al Ksour parce que sa tombe et sa zaouïa sont dans le quartier des Ksour, dans la partie ouest de la médina, et enfin lundi est dédié à l’imam Souheili, enterré près de Bab er-Robb.

Sour al madina 

Comme nombre de grandes villes marocaines, le cœur historique de Marrakech est ceint de remparts en pisé. Les premiers éléments remontent au XIIe siècle et les dernières extensions au XVIIIe. Indissociable de la médina dont elle a longtemps été une frontière protectrice, la muraille mesure presque 20 kilomètres de long, rythmés par plus de 200 tours. Plus de 20 portes permettent aujourd’hui de la franchir.

Jamaâ al Koutoubia 

Littéralement « la mosquée des libraires », cette majestueuse mosquée est la plus grande de Marrakech. Elle tire son nom des nombreux marchands de manuscrits et des calligraphes qui tenaient échoppe à proximité, après sa construction au milieu du XIIe siècle par le fondateur des Almohades. Son minaret de 77 mètres de hauteur, plus tardif, a été achevé sous Yacoub al-Mansour vers 1195. Rapidement après, ce dernier a lancé la construction de la Giralda de Séville et de la tour Hassan de Rabat, toutes deux ressemblant à la Koutoubia comme des sœurs.